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- Levi Brasher -
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Levi Brasher


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Age : trente-huit ans, les rides qui s'installent et le dos qui tire de plus en plus
Occupation, $$ : gérant d'une quincaillerie et ébéniste improvisé, il aime être polyvalent
: divorcé, il n'a pas eu de relation sérieuse depuis que le contrat d'amour fut rompu, il a plus jamais vraiment cherché à faire des efforts dans ses relations
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MessageSujet: skip me (amélia)   skip me (amélia) EmptyVen 16 Avr - 21:49

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Levi et  @Amélia Turner



Levi aimait les fleurs. Il aimait pas forcément en recevoir (tape ta  misogynie, il trouvait ça trop féminin), mais il adorait en offrir. Déjà quand il était plus jeune. Au lycée, c’était son atout séduction. Il offrait des fleurs à ses rendez-vous, à ses copines… Toutes les occasions étaient bonnes, et parfois, il n’en attendait même pas. Il avait appris ça dans les films qu’il avait regardé avec sa sœur : les fleurs, ça donnait des points. Les points, il les chassait. Il savait pas trop trop pourquoi les femmes y étaient si sensibles, pourquoi elles considéraient ça romantique, parce qu’il y avait rien de difficile à aller acheter le bouquet le moins cher du fleuriste, voire du supermarché. Mais il s’en était jamais plains. Ca l’avait sorti de beaucoup de misères, et il avait appris à les utiliser. Pas au point de connaître leur langage, de savoir que telle fleur correspondait au pardon, que telle autre à la passion. Il savait juste quand c’était le bon moment pour en rapporter.

Parfois, ses fleurs avaient un vrai sens. Parfois, il en achetait vraiment pour faire plaisir, parce qu’il se sentait joyeux et avait envie d’extrapoler ses sensations sur les autres. Il en avait parfois acheté à sa mère, et maintenant qu’elle était morte, il allait déposer un bouquet une fois par semaine. Pour elle et son père. Parce qu’il supportait pas l’idée d’une tombe froide. Il supportait pas le vide et le manque de chaleur des pierres tombales. Si les couleurs pouvaient faire vivre le tout, alors il savait que, peu importe où elle était, sa mère était plus heureuse.

Il s’était dirigé vers un fleuriste qu’il connaissait que trop bien après avoir délaissé sa boutique à un de ses employés pour la fin de journée. Il avait pris ses habitudes là-bas, et c’était bien le seul endroit où il allait. Fallait dire qu’il se cassait pas le cul, Levi, il allait à l’enseigne la plus proche de son magasin, histoire de pas être trop emmerdé par les trajets. Mais quand il arriva, cette fois, face à la devanture, ses sourcils se froncèrent en voyant que la lumière avait été remplacée par une affiche blanche sur la porte. « Fermé pour rénovations. » Bon, tant pis.

Hors de question de décaler son vendredi fleurs au samedi. Il aurait trop l’impression, dans son coeur, que sa mère se demanderait si son fils l’avait oubliée. Et ça lui ferait trop de mal, bordel, il en dormirait pas. Alors il remonta dans sa voiture, longea les rues jusqu’à trouver un autre fleuriste. La sonnette annonça son entrée, et il perdit pas de temps. Levi se mit à analyser les allées colorées pour choper les fleurs les plus belles. Comme d’habitude : un gros bouquet pour la tombe familiale, un lys blanc pour sa sœur, une rose rose pour sa nièce, et une tulipe jaune pour son neveu. Pas de jaloux.

Il avait bien mis une dizaine de minutes à prendre soin de choisir des fleurs convenables, aux pétales bien nettes et propres, avant de s’avancer vers la caisse. « Bonj- » Il se stoppa un instant, avant de relever l’un de ses sourcils. « ...our ? » La tête face à lui, c’était une tête atrocement familière. Pourtant, elle était différente. Moins ronde, plus marquée par le temps, et s’il avait pris le temps de vraiment la détailler, il aurait sûrement remarqué que même la forme de ses sourcils avait légèrement changé. Mais il s’attardait pas trop sur ça. A la place, c’est un sourire en coin qui se forma sur son visage. « Skippy. » Un surnom qu’il lui donnait au lycée. Ca venait tout simplement du mot skip, et ça représentait la façon dont on pouvait la zapper. Méchants souvenirs. « Alors ? J’te pensais disparue de la surface de la Terre, mais tu te cachais là depuis tout ce temps ? »
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MessageSujet: Re: skip me (amélia)   skip me (amélia) EmptySam 17 Avr - 10:23

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Amélia et  @Levi Brasher



Déjà un an que tu es revenue t’installer ici. Et une demi-année où tu as laissé de côté ton métier de Vétérinaire pour reprendre la boutique de ta mère désormais décédée. Tu ne t’y fais toujours pas. Son absence te pèse chaque jour qui passe. La boutique n’est plus la même sans elle. Pourtant, tu fais ce que tu peux, essayant au mieux de garder intact l’ambiance apaisante qu’elle y a laissé. Une partie de son âme… Hors de question pour toi de voir tout le travail d’une vie partir en fumée. Ton père n’a pas pu reprendre la relève et le fait que ce soit toi est apparu comme une évidence. Tu as toujours eu un don pour les fleurs. Un talent transmis par ta mère. Tu as hésité pourtant. Avant de finalement céder. Mais ce n’est pas facile tous les jours.

La petite sonnette de l’entrée retentit, signe qu’un client vient d’arriver. Pourtant, tu ne relèves pas la tête, plongée dans ta comptabilité derrière le comptoir. Tu es perdue parmi les opérations, petite calculatrice jamais bien loin. La paperasse empilée devant toi qui fouille énergiquement d’un papier à l’autre. Tu soupires longuement. Qu’est-ce que tu détestes ça. Mais tu n’as pas le choix, et personne pour t’aider. Tu t’y connais suffisamment pour ne pas avoir à prendre quelqu’un pour s’en occuper. Mais cela n’empêche en rien que tu as horreur de t’y coller chaque fin de mois. Et ce vendredi ne fait bien évidemment pas exception. Heureusement, c’est encore calme aujourd’hui, et tu peux te permettre de le faire à la boutique plutôt qu’une fois rentrée chez toi.

Le client semble avoir fait son choix, en témoigne les fleurs qu’il vient déposer devant toi en te saluant. Tu ne réagis pas à la voix, mais son hésitation te fait tiquer. Et alors que tu relèves le visage vers lui, ton sang se glace. Levi. Plus d’une décennie que tu ne l’as pas revu, t’employant énergiquement à l’éviter dès que possible à l’époque. Il a changé. Les traits plus marqués, plus anguleux, la carrure plus imposante. Mais tu le reconnais sans problème. On n’oublie pas son premier amour. Surtout un comme celui-là. Surnom idiot qui s’échappe de ses lèvres. Moquerie de l’époque qu’il s’amuse à remettre sur le tapis. Il t’a reconnue aussi. Faut dire que tu n’as pas trop changé toi. Tu plisses les yeux, sers les mâchoires mais te forces à sourire. Tu préfères ne pas relever. « Eh bien, Brasher. J’ai bien failli ne pas te reconnaître » que tu mens ouvertement. « Tu as enfin mué depuis tout ce temps » que tu répliques virulemment en réponse à ce surnom idiot. Tu lèves les bras, pour montrer la boutique dans laquelle vous vous trouvez. « Comme tu vois j’étais pas loin. » que tu réponds tandis que tu t’occupes du bouquet et des fleurs individuelles qu’il a choisi. « Je ne suis pas revenue depuis longtemps. Et je ne compte pas m’éterniser ici » que tu crois bon de préciser, pour lui signifier que contrairement à ce qu’il a pu croire ou qu’il peut croire encore, tu n’as pas fait ta vie ici et tu es partie de cette ville, tout comme lui. Si ta mère n’avait pas eu ses problèmes, sûrement aurais tu continué de vivre ta vie à Sydney, sans même avoir l’idée de revenir habiter ici un jour. Vas-tu retourner à Sydney ? Tu n’en sais rien du tout… « Toi qui voulais devenir quelqu’un, je vois que finalement les choses n’ont pas changées. » que tu lâches pour lui renvoyer la balle alors que tu manipules les fleurs avec délicatesse. Tu sais qu’il est parti faire ses études ailleurs. A l’époque, il ne cessait de rabâcher qu’il comptait poursuivre ses études et faire carrière et que rester à Byron Bay n’était pas une option pour lui. « Alors ? Tu penses toujours avec ta queue ? » que tu lui demandes sans détour et crument. Bien loin de l’image que tu pouvais renvoyer à l’époque. Maintenant adulte, tu as plus d’assurance et tu ne te laisses pas marcher sur les pieds. Et certainement pas par Levi Brasher. Ta provocation fait référence au bouquet et autres fleurs qu’il a choisi. Pour toi, le bouquet est destiné à sa petite copine du moment, et les autres fleurs sans aucun doute aux nanas avec qui il la trompe. Il fonctionnait déjà ainsi à l’époque. Décidément oui, les choses n’ont pas changé.
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MessageSujet: Re: skip me (amélia)   skip me (amélia) EmptyVen 23 Avr - 14:25

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Levi et  @Amélia Turner



Y’avait ce sourire joueur, presque fier qui quittait pas son visage. Levi détestait retrouver les personnes du passé. Il détestait qu’on se rappelle de lui comme le mec avec un putain de grand avenir, celui qui était censé poursuivre une carrière dans le rugby, passer à la télé, se faire interviewer, gagner des sommes astronomiques d’argent pour pas grand-chose. Il détestait qu’on le redécouvre, simple propriétaire de quincaillerie, en galère de thunes, vivant avec sa sœur et ses enfants, divorcé. Levi, il avait le sentiment d’avoir foiré sa vie seulement quand il croisait une vieille connaissance. Sinon, il en était plutôt satisfait. C’était déjà ça.

Des rires s’échappèrent de ses lèvres, parfois juste par un souffle de son nez alors qu’elle déblatérait contre lui. Elle charriait, et ça lui faisait bizarrement plaisir. Plaisir ? N’était-elle pas la pire personne pour lui faire face ? N’était-elle pas celle qui le pointerait du doigt en rigolant, en apprenant qu’il avait totalement foiré sa vie ? Qu’il n’était ni footballer pro, ni PDG de l’entreprise à succès de son père ?  N’était-elle pas, après son ex-femme, celle qui lui rappelait le plus qui il était avant ?
Non. Amélia en était au même point que lui. Elle travaillait dans un fleuriste. Elle était pas mieux que lui. Alors il avait encore une chance de la battre dans ce concours du plus fort qu’il manigançait trop dans sa tête. Il avait encore une chance d’avoir le dessus.

Sauf qu’il était pas le seul à avoir changé. Amélia, douce Amélia. La rose avait laissé pousser ses épines. Elle qui jadis s’effaçait, ne répondait que peu, elle qui s’était parfois totalement laissée faire, sûrement ennuyée et désabusée, lâchait ses mots.

Son nez se plissa. « Toi qui voulais devenir quelqu’un, je vois que finalement les choses n’ont pas changées. » Elle parlait trop. Et cette phrase, cette putain de simple phrase, elle le fit serrer la mâchoire, alors qu’il sentait son sang commencer à cogner contre ses tempes. Si elle continuait comme ça, ses yeux deviendraient vite rouges. Il le méritait, et pourtant il n’en avait aucune idée. Tout ce qu’il voyait, c’était sa défaite, et si elle comptait la lui foutre dans la gueule, il allait vite s’emporter.

Cette fois, y’avait plus aucune trace d’amusement, ni sur son visage, ni dans sa voix. Impossible, quand ses mots tournaient en boucle dans sa tête, en vitesse accélérée.
Il tentait d’être un homme meilleur, mais ça, elle n’en avait aucune idée. Il élevait sa nièce qui était de plus en plus difficile, son neveu qui n’était encore qu’un tout petit garçon, il avait accepté de vivre avec sa sœur pour qu’ils se partagent tous les frais et puisse offrir la meilleure vie possible à ses enfants, il aidait la plupart des vieux du quartier dès qu’ils venaient à la quincaillerie pour un problème, sans même leur demander quoi que ce soit en retour.
Y avait-il encore des traces de Levi le lycéen en lui ? Oui, évidemment, personne ne changeait à ce point. Il arrivait toujours pas à avoir des relations stables, il voyait la vie comme une compétition de laquelle il devait ressortir vainqueur, était un peu trop nombriliste par moments, abusait quand il sortait boire un verre… Il avait mûrit, un peu, c’était tout. Finalement, il avait pas tellement changé. Il avait juste été forcé de commencer une nouvelle vie, et ça avait impliqué plus que ce qu’il n’aurait jamais pensé.

« Ma queue me dit que t’es bien arrogante. » Ses mots étaient plus durs, comme s’ils essayaient de briser quelque chose d’invisible. « Mais elle te remercie de se soucier d’elle, elle va très bien, et toi ? » Très bien, oui, mais pas dans le sens qu’imaginait sûrement Amélia. Il faisait bien moins le chaud lapin qu’avant. Il avait plus vraiment le temps pour ça, même si ça arrivait de temps en temps.

« Tu traites toujours tes clients comme ça ? Tu m’étonnes que y’a que moi dans cette boutique. » Et c’était reparti pour un tour. Ses lèvres s’étaient de nouveau étendues d’un seul côté de son visage, alors que sa tête avait regardé à gauche, à droite, derrière lui… Personne. « C’est sûr que tu vas pas t’éterniser ici si tu fais banqueroute. Tu m’appelleras, pour la liquidation ? Je voudrais surtout pas manquer tes super promos. » C'était quand même vachement culotté de la part de celui qui avait fait s'effondrer l'empire de son père.
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MessageSujet: Re: skip me (amélia)   skip me (amélia) EmptyVen 23 Avr - 20:02

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Amélia et  @Levi Brasher



Tu ne t'attendais vraiment pas à tomber sur Levi. Toi qui as passé du temps à l'éviter après votre séparation, voilà qu'il fait irruption dans la boutique de fleurs que tu gères. Le destin a une drôle de façon de s'amuser avec toi. En tout cas, tu te serais bien passé de sa présence. Et dire que le revoir te perturbe, est un doux euphémisme. Si le blond a changé physiquement, en mieux, tu ne peux pas le nier, il ne semble pas avoir plus évolué que ça, continuant à prendre un malin plaisir à te provoquer. Et dire que tu ne voyais rien de tout cela quand vous étiez ensembles, stupides sentiments qui venaient obstruer l'évidence qui sautait aux yeux. Même ce surnom détestable, tu le trouvais mignon à l'époque. Sans en comprendre toutes les subtilités. Qu'est ce qu'on peut être idiot quand l'amour s'en mêle... En tout cas, Levi va vite déchanter. Car s'il croit avoir en face de lui l'ancienne Amélia, il va tomber de haut. Tu n'es plus cette gamine timide et effacée, qui n'ose pas l'ouvrir, la tête plongée dans ses bouquins. Désormais une femme accomplie, tu n'as pas peur de dire à voix haute le fond de ta pensée. Quitte à t'attirer des ennuis ensuite. Si Levi veut jouer la provocation avec toi, tu vas y répondre sans hésiter, en témoigne les petites piques que tu lui lances.

Coup d’œil vers le blond alors que tu t'occupes des fleurs qu'il a choisi, et tu peux remarquer ses mâchoires se contracter, signe que tes mots ont fait mouche. Bien fait. Petit sourire en coin face à ses répliques. Semble-t-il que Levi ne va pas déclarer forfait si facilement. Tu n'en attendais pas moins de sa part. « Ta queue c'est bien la dernière chose dont je me soucis » que tu rétorques avec un léger rire, tout en nouant délicatement un ruban aux couleurs de la boutique autour des tulipes. Comme un besoin de lui faire comprendre que ce qui a pu vous lier par le passé, ne se reproduira pas de si tôt...  Dois tu vraiment répondre à la question qu'il te pose ? A savoir, comment tu vas ? Tu en doutes. Il ne fait que te rendre la politesse, même si politesse il n'y a pas. Alors, tu décides de ne pas relever. Ne pas répondre à cette question bien futile. Parce que tu sais que Levi se fiche bien de savoir comment tu vas. Tout ce qui l'importe, c'est te rabaisser. Comme à l'époque. « Oh non, cet accueil t'es entièrement réservé. Tu en as de la chance pas vrai ?! » que tu réponds un brin sarcastique, accompagné d'un clin d’œil presque charmeur, l'animosité de votre passé commun perçant dans l'intonation de ta voix. Les souvenirs qui remontent, te rappelant alors qu'il ne s'est jamais excusé pour le mal qu'il a pu te faire. Et tu devrais être sympa avec lui ? Plutôt crever au bord de la route sur une nationale déserte.

Nouvelle pique qu'il te lance alors que tu enlèves le prix du bouqet pour te rendre devant la caisse afin de les scanner, avant d'introduire manuellement celui des brins de tulipes. Sourire en coin qui s'affiche encore une fois. Tu n'en attendais pas moins de lui. « Mon chou, ce n'est pas parce que toi tu as raté ta vie qu'il en est de même pour les autres tu sais ? » que tu lui dis alors, d'une voix fluette, presque innocente alors que tu appuies bien là où ça fait mal. Rien qu'à sa façon de répliquer instantanément, tu l'as compris. Et tu sens, la tension désormais palpable se propager dans l'air. Ce silence pesant qui veut tout dire. Et tu es plutôt fière de toi. Tu lèves les yeux vers Levi. « C'est bien pour ça que t'es encore ici, non ? » que tu lui demandes alors d'une voix plus sérieuse, en haussant les sourcils. Si Levi avait réussi comme il ne cessait de le rabâcher à l'époque, jamais il ne serait resté dans cette ville qu'il semblait alors détester. Tu as un vague souvenir qu'il devait reprendre l'entreprise familiale, ou quelque chose du genre. Tu n'as même jamais réellement su de quoi il s'agissait. En tout cas, tu sais que la reprise n'a pas eu lieu. Un coup d’œil sur sa dégaine pour le comprendre. Si le blond avait fait fortune, tu es persuadée qu'il se pavanerait en costume de luxe, une Rolex fièrement affiché à son poignet gauche. Or, rien de tout cela devant toi. « La boutique de ma mère se porte bien. C'est bien pour ça que j'ai décidé de la reprendre. » que tu lâches alors pour mettre les points sur les i, réalisant subitement que tu en dis un peu trop. Parce que si elle était toujours en vie, tu n'aurais jamais eu besoin de prendre la succession... « Ça te fera 50$ s'il te plaît. » que tu t'empresses d'ajouter, comme pour changer rapidement de sujet. Mais ta voix, devenue plus sérieuse en repensant à ta mère, et tout sourire effacé désormais, trahissent bien malgré toi tes émotions naissantes.
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MessageSujet: Re: skip me (amélia)   skip me (amélia) EmptyJeu 29 Avr - 22:49

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Quelque chose dans le regard d’Amélia avait changé, et plus Levi fixait ses yeux, plus il le remarquait. Il ne voyait plus cette once de timidité, cette gêne qui la bloquait autrefois. Celle qui ne lui faisait faire que (ou presque) des choses qui tombaient sous le sens, des choses qui s’alignaient au mieux avec les règlements. Si vous aviez été sur les épaules de n’importe quel homme, il aurait été évident qu’il aurait la place du démon, alors que Skippy, elle, elle serait l’ange. Et ils se battraient. Comme ils le faisaient déjà avant, comme ils semblaient le faire à nouveau. Mais si Levi gagnait toutes les batailles menées au lycée, celle-ci n’avait rien à voir. Une nouvelle manche avait été lancée, et fallait croire que la brunette avait pris du niveau, depuis le temps.
Alors, il ne put pas s’empêcher de se demander. Que lui était-il arrivé pour qu’elle commence à s’affirmer ? La fin de la puberté ? Trop d’hommes comme lui dans sa vie ? Une réalisation soudaine qu’elle arriverait jamais à se faire un nom où que ce soit si elle continuait à se laisser marcher sur les pieds ?
Il passa sa langue sur ses lèvres, continuant de percer ses yeux et tentant de lire son âme alors que le mot queue traversa une nouvelle fois ses lèvres. Pour dire de la merde, mais pourtant, ce mot sonnait étrangement bien. Sûrement encore une extrapolation de ses années lycées, comme s’il revenait juste en arrière, quand elle en profitait bien.
« Vachement chanceux. » Assura-t-il presque dans un souffle, alors que son nez s’était plissé. En la voyant s’activer sur ses fleurs, il avait directement filé sa main dans la poche de sa veste pour récupérer son portefeuille.

Il se pencha un peu plus vers elle, laissant ses coudes traîner sur le comptoir qu’elle utilisait, légèrement baissé, alors que sa tête était relevée vers elle pendant qu’elle travaillait sur son achat. « Je suis pas le seul à toujours être en ville, t’en as conscience ? » Ses yeux, il pouvait les sentir devenir de plus en plus sec alors que, trop concentré, il clignait moins des yeux. Un tic bizarre qui lui avait valu plusieurs problèmes par le passé : quand il était trop énervé, Levi, il ne clignait plus ses paupières. Son corps ne le lui réclamait plus, son cerveau n’y pensait pas non plus. Dans ses plus grandes engueulades, il avait fini avec des vaisseaux pétés. Mais on en était pas à un stade aussi grave. C’était Skippy. C’était juste Skippy.
Bordel, c’était juste Skippy. Alors pourquoi se sentait-il aussi tendu ? Etait-ce parce qu’elle avait l’air d’être devenue encore meilleure que lui ? Si elle avait du répondant, si elle avait sa propre boutique, alors putain, il était vraiment pas mieux qu’elle. Et pourtant, pourtant c’était juste Skippy. Elle gagnait pas leurs batailles, c’était pas une ennemie. Juste Skippy.
Il se détendit légèrement, même si certains de ses mots lui restaient toujours en travers de la gorge. S’il devait vraiment se battre avec quelqu’un, c’était avec lui-même. Mais bon, pour ça, bonne chance. Il aurait du mal à se l’avouer. Alors, s’il devait battre quelqu’un d’autre, ce serait sûrement un de ses anciens potes, un de ceux qui avaient cessé de le voir, un de ceux qui continuait de lui parler parce qu’il se sentirait trop coupable de ne pas le faire, comme si Levi s’accrochait à lui pour vivre.
Il se redressa, passa sa main sur son visage pour se frotter les yeux, les humidifier de nouveau après avoir senti qu’il avait commencé à s’emporter un peu trop. Il avait gagné toutes ses batailles contre Amélia, il ne voyait pas pourquoi ça changerait. Il allait quand même pas se laisser intimider par elle, si ?

« Ah, business familial. » Un sourire un coin revint finalement courber ses lèvres. Alors c’était ça, elle avait juste été employée par sa mère, elle s’était pas foulée. Bonjour le piston. Ca l’amusait, Levi, parce qu’il retrouvait ce petit ascendant, avec cette information. Ils n’en étaient pas au même point, finalement, il avait toujours un tour d’avance. « Charmant. » Rajouta-t-il simplement. « C’est sûr que c’est plus facile, de s'faire embaucher par ses parents. » Quel toupet venant de celui ayant littéralement fait crouler l’affaire familiale. « Par carte. » Sans s’il te plaît, il présenta sa cb fraîchement sortie de son portefeuille.
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